jeudi 24 avril 2025

BFM Nice: une association dénonce le projet de jumelage de la ville avec Samarcande en Ouzbékistan

Article BFM Nice publié le 23.04.2025

Extrait : 

"L'association Tous citoyens dénonce, par voie de communiqué, le jumelage envisagé par Christian Estrosi entre la ville de Nice et la région de Samarcande en Ouzbékistan. Le régime autoritaire local est notamment pointé du doigt."

Article complet :

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/nice-une-association-denonce-le-projet-de-jumelage-de-la-ville-avec-samarcande-en-ouzbekistan_AN-202504230484.html


RCF : Nice et Samarcande bientôt jumelées: pourquoi les oppositions sont ulcérées ?

Article RCF publié le 23.04.2025

Extrait :

"L'association Tous citoyens (...) "estime que "la politique étrangère des villes françaises doit être un outil de promotion et de défense des valeurs de paix, de démocratie, de liberté, de respect des droits individuels et collectifs, et du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" et embraye en demandant à la Ville de Nice de "ne pas sacrifier les valeurs de la République Française pour des intérêts économiques" tout en appelant le maire à "renoncer à ce jumelage honteux"

Article complet :

https://www.rcf.fr/articles/actualite/nice-et-de-samarcande-bientot-jumelees-pourquoi-les-oppositions-sont-ulcerees

mercredi 23 avril 2025

Nice Presse : le projet du jumelage Nice - Samarcande alarme l'ensemble de la classe politique

Article Nice Presse du 22.04.2025

Extrait :

L’association Tous Citoyens explique que « En 2025, Christian Estrosi (prend cette décision) alors que les Droits de l’homme sont bafoués. Les persécutions contre les opposants politiques et les personnes homosexuelles y sont avérées. La politique étrangère des villes françaises doit être un outil de promotion et de défense des valeurs de paix, de démocratie, de liberté, de respect des droits individuels et collectifs, et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. »

« Nous ne devons pas sacrifier les valeurs de la République française pour des intérêts économiques. Nous appelons le maire et sa majorité à renoncer à ce jumelage honteux. »

L'article complet : 

mardi 22 avril 2025

Non au jumelage Nice - Samarcande !

 

Communiqué de presse de l'association Tous citoyens :

Non au jumelage Nice - Samarcande !


Visiblement, aucun enseignement n'a été tiré de notre passé.

En 1974 Jacques Médecin a jumelé Nice avec le Cap, ville d'Afrique du Sud, en plein apartheid. Ce jumelage avait alors été courageusement dénoncé par Ernest Pignon Ernest.

En 2024 Christian Estrosi a décidé de maintenir le drapeau israélien sur le fronton de la mairie de Nice malgré le mandat d'arrêt international pour crime contre l'humanité émis contre Benyamin Netanyahu par la Cour Pénale Internationale.

En 2025 Christian Estrosi décide de jumeler Nice avec Samarcande, ville d'Ouzbékistan où les Droits de l'homme sont bafoués. Les persécutions contre les opposants politiques et les personnes homosexuelles y sont avérées.

La politique étrangère des villes françaises doit être un outil de promotion et de défense des valeurs de paix, de démocratie, de liberté, de respect des droits individuels et collectifs, et du droit des peuples à disposer d'eux-mèmes.

Nous ne devons pas sacrifier les valeurs de la république française pour des intérêts économiques.

Nous appelons le maire de Nice et sa majorité à renoncer à ce jumelage honteux.


Nice, le 22 avril 2025

Association Tous citoyens !

dimanche 20 avril 2025

Appel à hébergements solidaires !

Bonjour,

Nous accompagnons plusieurs jeunes exilés isolés qui n'ont pas été reconnus mineurs par l'Aide Sociale à l'Enfance dans leurs procédures au tribunal pour prouver leur minorité, bénéficier de la protection de l'enfance et être placés en foyer. 

Nous recherchons des hébergements solidaires, le temps de ces procédures, pour :

- Amadou, jeune guinéen scolarisé à Nice Ouest, les mardi 22, mercredi 23 et jeudi 24 avril, de préférence sur Nice ou à proximité.

- Yaya, jeune guinéen, en apprentissage à Nice, à partir du 26 avril, sur Nice ou à proximité.

Cet hébergement solidaire est légal et c'est malheureusement le seul moyen de mettre ces jeunes à l'abri. 

Nous privilégions des hébergements en alternance entre différentes familles de bénévoles. Même si vous ne pouvez héberger l'un d'eux que quelques nuits, ce sera un temps de répit précieux pour lui.

Vous pouvez joindre directement Murielle au  06 65 50 20 49  

Solidairement,

L'équipe de Tous citoyens

lundi 14 avril 2025

La commission d'enquête parlementaire sur la protection de l'enfance confirme les revendications de Tous citoyens !


Communiqué de presse : 

La commission d'enquête parlementaire sur la protection de l'enfance 

confirme les revendications de Tous citoyens !


La commission d'enquête parlementaire a publié le 8 avril 2025 un rapport dense et très pertinent sur "les manquements des politiques publiques de protection de l'enfance". La partie de ce rapport dédiée aux Mineurs Non Accompagnés (MNA), les "oubliés des oubliés" (page 229 et suivantes), confirme au niveau national les constats et les propositions faites par de notre association Tous citoyens dans les Alpes-Maritimes.

En introduction, le rapport rappelle que "Les MNA sont avant tout des enfants protégés et devraient être traités comme tels, sans discrimination. Pourtant, une suspicion est entretenue à leur encontre. Ils subissent trop souvent une prise en charge low cost. L’État et les Départements se renvoient trop fréquemment la balle sur leurs responsabilités en la matière. Il est nécessaire de renforcer la protection de ces mineurs en leur garantissant un traitement de droit commun, sans renier les difficultés propres à leurs parcours."

L'évaluation de minorité et d'isolement par les Départements : 

Notre association dénonce depuis longtemps des évaluations de minorité "à charge". Ces évaluations reposent, selon le rapport, sur un ensemble d’indices "pas toujours objectifs" et des entretiens "de qualité variable". Les parlementaires citent le Comité des droits de l’enfant de l’ONU qui notait que ces entretiens sont "souvent extrêmement lapidaires, voire expéditifs" et la Défenseure des Droits qui dénonçait le fait que les MNA soient "confrontés à des processus d’évaluation peu respectueux de leurs droits". Le rapport rappelle que la France a été condamnée en 2023 par le Comité des droits de l’enfant de l’ONU concernant cette procédure d'évaluation.

Les tests osseux :

Nous dénonçons également le recours aux tests osseux par le Département 06 et par le tribunal pour enfants. Ces tests, non fiables, constituent un détournement d'un acte médical (une radio des os) à des fins administratives (une évaluation de minorité). Le rapport est clair : "Des tests osseux peuvent être réalisés mais ils ne peuvent pas suffire en eux-mêmes à établir la minorité de la personne en raison de leur manque de fiabilité" or c'est trop souvent le cas dans les Alpes-Maritimes.

Les conditions de mise à l'abri :

Nous dénonçons dans les Alpes-Maritimes des mises à l'abri systématiques en hôtel alors que ce type d'hébergement est désormais illégal, le manque de personnel diplômé et le manque de moyens matériels. Pour faire des économies, le Département délègue à des associations qui gèrent des foyers trop grands avec trop peu de personnel qualifié, comme à Châteauneuf de Grasse. Le rapport de la commission d'enquête parlementaire décrit une protection de l'enfance "à deux vitesses". Outre les importantes disparités de traitement entre les Départements, le constat est récurrent : "globalement, les MNA bénéficient souvent de conditions de prise en charge dégradées par rapport aux autres enfants et jeunes bénéficiaires de l’Aide Sociale à l'Enfance (...) Les conditions d’hébergement des MNA sont souvent parmi les plus précaires qui existent en protection de l’enfance."

L'insuffisance des soins médicaux et de la scolarisation :

Nous dénonçons dans les Alpes-Maritimes la non scolarisation dans les établissements publics des jeunes dont la procédure de reconnaissance de minorité est pendante auprès du tribunal pour enfants. De même, nous dénonçons l'insuffisance des soins médicaux dans les foyers : absences fréquentes de dépistage de la tuberculose et des MST lors de la mise à l'abri, absence de suivi gynécologique de jeunes filles déclarant pourtant avoir subi des violences sexuelles, et absence récurrente de suivi psychologique malgré le trauma des violences subies avant et durant la migration. Le rapport parlementaire confirme que "Les besoins en santé et en éducation des MNA sont souvent négligés" notamment concernant les délais de scolarisation et les troubles psychiques des jeunes."

Le non-accompagnement des jeunes majeurs :

Nous dénonçons également le nombre très insuffisant des contrats jeunes majeurs dans les Alpes-Maritimes, dispositif légal permettant l'accompagnement d'un jeune placé après sa majorité, ainsi que le grand nombre de rejet de demandes de titre de séjour d'anciens jeunes placés par la préfecture. Le rapport confirme ces difficultés et ces manquements. Les jeunes sont trop peu accompagnés pour préparer le passage à la majorité et se retrouvent souvent sans titre de séjour et sous OQTF. Le rapport explique que "L’accès à un titre de séjour doit être facilité pour les MNA pris en charge par l’ASE, car ce paramètre est déterminant pour leur permettre de construire un avenir."

Garantir la présomption de minorité et rendre le recours suspensif : 

Parmi les recommandations de la commission parlementaires, retenons la plus importante, la recommandation 47 : "Garantir la présomption de minorité d’une personne se présentant comme mineur non accompagné (MNA) jusqu’à la décision de justice le concernant, lorsqu’il conteste la décision du département sur l’évaluation de sa minorité." 

En effet, les jeunes déclarés majeurs par le Département ont le droit de déposer un recours au tribunal pour enfants pour être reconnus mineurs. Mais ces recours sont longs : dans les Alpes-Maritimes, le délai moyen entre le dépôt du recours et la décision finale de la justice est de 6 à 8 mois, parfois plus s'il y a passage par la cour d'appel. Les jeunes exilés ont le droit de faire un recours mais on ne leur fournit pas les conditions matérielles d'existence dignes permettant d'exercer réellement ce droit et ils se retrouvent à la rue en attendant la décision du tribunal. Notre association tente de maintenir un réseau d'hébergements solidaires : des citoyennes et des citoyens se relaient pour offrir un toit à ces jeunes exilés le temps de ces procédures. 

La commission d'enquête parlementaire propose que le recours déposé auprès du tribunal pour enfants devienne suspensif, ce qui implique que les jeunes soient placés le temps des procédures judiciaires pour bénéficier de la protection de l'enfance. Le rapport précise : "Il est indispensable que le jeune bénéficie d’une présomption de minorité jusqu’à la décision de justice lorsqu’il saisit le juge pour contester la décision du département sur sa minorité. Cette présomption de minorité lui permettra de bénéficier d’un accueil provisoire également durant cette période. La saisine du juge doit donc être suspensive pour que le droit au recours devienne effectif."

Le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur la protection de l'enfance vient donc confirmer sur de nombreux points l'analyse et propositions que nous faisons depuis de longues années dans les Alpes-Maritimes. 

Forts de ce constats nous proposons à nouveau au Département 06, à la préfecture des Alpes-Maritimes et au tribunal pour enfants de travailler en commun afin d'améliorer les conditions d'accueil des Mineurs Non Accompagnés dans notre département.