samedi 24 décembre 2022

De joyeuses fêtes et... de très bonnes nouvelles !

Bonjour,

C'est avec une toile de l'un de nos protégés, Jean Aristide Vanié Zéoua, artiste peintre, que l'équipe Tous citoyens vous souhaite à toutes et tous d'excellentes fêtes de fin d'année !


Si cette année a été marquée par les maltraitances policières, administratives et sociales que subissent les jeunes exilés que nous accompagnons, elle a été l'occasion de très belles réussites, fruit du travail collectif des bénévoles, accompagnants et accueillants, des avocats, des éducateurs, etc. 

Nous avons le plaisir de vous annoncer, pour bien finir l'année, qu'en 2022, parmi les jeunes accompagnés par Tous citoyens :

Quatorze jeunes ont obtenu leur diplôme : Jean Marie (CAP boulanger), Hussain (CAP pâtissier), Moussa C. (CAP pâtissier), Lacine (CAP menuisier aluminium - verre), Moussa D. (CAP serrurier métallier), Ablayi (CAP mécanicien), Mory (CAP électricien), David (CAP jardinerie), Drissa (CAP menuisier), Marcelin (CAP jardinerie), Lamine (CAP électricien), Ousmane (CAP cuisinier), Ibrahim (CAP boulanger), Amidou (CAP jardinerie).

Sept jeunes ont été reconnus mineurs après saisine du tribunal pour enfants : Md Arif, Alhassane, Ousmane, Francis, Lamine, Abdoulaye et Adama

Sept jeunes ont obtenu un premier titre de séjour : Goulyamine, Moussa D., David, Drissa, Souleymane, Fousseny, Ibrahim

Et un jeune, Ben, a obtenu la nationalité française !

Solidairement,

L'équipe de Tous citoyens

jeudi 15 décembre 2022

18 décembre : ils ne peuvent pas passer ? Nous ferons passer leurs œuvres !

Bonjour,

A l'occasion de la journée internationale des droits des personnes en migration, le 18 décembre, nous vous invitons, avec une trentaine de partenaires associatifs, syndicaux et politiques, à une action symbolique forte : les exilés sont bloqués à la frontière franco-italienne ? Nous ferons passer leurs œuvres !

Le collectif d'artistes les Don Quichotte de la Riviera, à l'initiative de cette belle action, organise, depuis plusieurs semaines à Vintimille, des ateliers participatifs aves les exilés. Le 18 décembre, nous ferons passer la frontière à leurs toiles. 

Déroulé de l'événement :
  • 10h

    • Rendez-vous devant le local du collectif italien 20K à Vintimille (52 Via Tenda).

    • Café avec les associations italiennes et les personnes en migration qui pourront être présentes

    • Prises de paroles des Don Quichotte de la Riviera pour expliquer cette action et d'associations italiennes pour expliquer la situation à Vintimille Les Don Quichotte de la Riviera et l'association italienne 20K organisent la collation offerte aux migrants et participants, avec peu de moyens : si vous pouvez venir avec des thermos de café ou de thé et éventuellement des viennoiseries ou gâteaux...

  • 11h

    • départ pour la gare de Vintimille, train à 11H46

  • 12h-14h30

    • Descente à la gare de Menton-Garavan et rencontre avec les bénévoles nous ayant rejoint à la gare

    • Exposition éphémère des œuvres réalisées avec les exilés devant la gare

    • Prises de paroles sur :

      • Prochaine loi immigration

      • Les exactions commises à la frontière de Menton (refoulements illégaux, entraves aux droits des mineur·es…)

      • Annonce des événements à venir autour de ces œuvres au cours du printemps des migrations

  • Repas partagé en musique

    Une table sera dressée. Si chacun peut apporter nourritures et boissons à partager...

La symbolique est belle et l'événement rassemble des citoyens solidaires italiens et français. Le combat est juste, l'urgence est là, venez nombreuses et nombreux !


L'équipe de Tous citoyens !


Contact Tous citoyens pour cet événement : Michel Séonnet - tel : 06.19.92.12.82





samedi 19 novembre 2022

20 novembre dans les Alpes-Maritimes : journée de la grande hypocrisie


20 novembre : journée internationale des droits de l’enfant

Plus un enfant ne doit dormir dans la rue !



20 novembre dans les Alpes-Maritimes journée de la grande hypocrisie



Les maires de Nice, Cannes et Antibes - villes pourtant labellisées par l’Unicef « amies des enfants » vont beaucoup communiquer lors de la journée internationale des droits de l’enfant.

Pourtant, aucun des trois maires n’a signé la lettre ouverte de 43 élus de grandes villes françaises, toutes tendances politiques confondues, dans laquelle ils expriment leurs inquiétudes : « les maires de grandes villes et présidents d’agglomérations et métropoles restent très inquiets face à la situation d’enfants parfois très jeunes, pour une part scolarisés dans nos écoles et leurs familles dormant encore dans la rue ou dans des squats insalubres et dégradés. »[ ICI ]

Pendant ce temps, à Nice, on expulse des familles avec enfants qui avaient trouvé un abri, même précaire, sous les ponts et on réclame des mesures expéditives pour pouvoir les expulser encore plus rapidement.

Borré estrosi evacuations.png



Nice Matin le 09/09/22, à propos des familles avec enfants qui dormaient sous l’autopont constate que « personne ne semble en mesure de savoir où elles vont désormais s’installer »

Les Mineurs Non Accompagnés subissent dans les Alpes-Maritimes une maltraitance policière, administrative et sociale et des entraves systématiques à la reconnaissance de leurs droits. Le préfet refoule en toute impunité des mineurs en Italie. Le Conseil Départemental procède à des entretiens d’évaluation à charge et fait appel de toute décision de justice favorable aux mineurs isolés étrangers afin d’empêcher leur accueil et leur intégration dans notre département.

Dans les Alpes-Maritimes, la journée internationale des droits de l’enfant n’est pas celle de tous les enfants.

Signataires : Habitat et Citoyenneté - Ligue des droits de l’Homme 06 - MRAP 06 - RESF 06 - Roya Citoyenne - Syndicat des avocats de France - Tous Citoyens


 

samedi 12 novembre 2022

Pour le plein respect des droits et de la dignité des passager.e.s de l’Ocean Viking, pour une véritable politique d’accueil européenne

vendredi 11 novembre 2022


L’accueil de l’Ocean Viking à Toulon en France a été un soulagement face au drame terrible et indigne que vivaient ses passager.e.s depuis plusieurs semaines, balloté.e.s sur les flots en attente d’une décision sur leur possibilité de débarquement.

Maintenant se pose la question des conditions de l’accueil des passager.e.s.

Nous demandons la mise en place des dispositions suivantes :

Pas de privation de liberté en zone d’attente, qui ne ferait qu’accroitre les souffrances et traumatismes vécus en mer et sur le parcours d’exil ; de nos expériences sur le terrain, le respect des droits des personnes et de leur dignité n’est pas compatible avec l’enfermement de ces dernières, quel que soit le contexte de leur arrivée, et a fortiori après un périple tel que l’ont vécu les rescapés de l’Océan Viking.
En outre, il est inadmissible que le gouvernement ait fait le choix de « fabriquer » une zone d’attente temporaire dans une base militaire, rendant impossible l’accès des associations habilitées et des élu.e.s de la République, sous prétexte de secret défense, ne permettant pas à des personnes en situation de particulière vulnérabilité d’avoir accès à l’assistance minimale que la loi leur reconnaît.

Mobilisation d’un centre d’accueil ouvert, permettant de mettre en place l’accompagnement sanitaire, social, et également psychologique nécessaire.

Protection immédiate, mise à l’abri et hébergement des passager.e.s, dépôt de demandes d’asile pour toutes les personnes le souhaitant, et examen approfondi de toutes les situations des personnes afin de garantir le respect de l’exercice effectif de leurs droits.

Plus globalement, pour éviter demain d’autres drames avec d’autres bateaux :

Nous rappelons le nécessaire respect du droit international de la mer, en particulier l’obligation de porter secours aux passagers d’un bateau en difficulté, le débarquement des personnes dans un lieu sûr dans les meilleurs délais ainsi que le principe de non-refoulement vers des pays où les personnes encourent un risque d’être soumises à la torture ou à des traitements inhumains ou dégradants.

La solidarité en Europe ne fonctionne pas. Le « mécanisme de solidarité » proposé dans le cadre du pacte européen « migrations et asile » est non seulement non respecté par les pays mais très en-deçà d’une véritable politique d’accueil respectueuse de la dignité des personnes et de leurs droits fondamentaux. L’Italie est à la pointe des égoïsmes nationaux mais globalement les pays européens dans leur ensemble ne sont pas à la hauteur.

C’est donc un changement de modèle politique qui est indispensable : passer de politiques européennes fondées sur la fermeture et le repli vis-à-vis des migrant.e.s considéré.e.s comme indésirables pour prôner un autre système :
  • permettre un accès inconditionnel au territoire européen pour les personnes bloquées à ses frontières extérieures afin d’examiner avec attention et impartialité leurs situations et assurer le respect effectif des droits de tou∙te∙s
  • permettre l’accueil des réfugié.e.s non pas sur la base de quotas imposés aux pays, mais sur la base des choix des personnes concernées (selon leurs attaches familiales, leurs compétences linguistiques ou leurs projets personnels), dans le cadre d’une politique de l’asile harmonisée, fondée sur la solidarité entre Etats et le respect inconditionnel des droits fondamentaux.


Signataires :

Premiers signataires : ADDE - Anafé - Ardhis - CMRCC - La Cimade - Fasti - Gisti - LDH - SAF

Rejoints par : Bagagérue - CEDETIM - CORENS-CIBELE - MRAP - Pateras de vida - RESF 06 - Roya citoyenne - Tous citoyens - Tous Migrants

dimanche 30 octobre 2022

Nice Matin : "Diffamation : Nakache gagne contre Estrosi"

 La justice a définitivement donné raison au président de notre association, David Nakache, dans la première des deux procédures baillons engagées contre lui par le maire de Nice.

Son communiqué de presse : Démocratie 1 - 0 Estrosi

L'article de Nice Matin du 30.10.2022 :



mercredi 19 octobre 2022

Attentat de Nice : faire émerger la vérité


Communiqué de presse :

“Attentat de Nice : faire émerger la vérité ”


Les auditions de François Hollande et Bernard Cazeneuve par la Cour d'Assises spéciale de Paris lundi 10 octobre n'ont pas permis de faire émerger la vérité sur le dispositif de sécurité mis en place à Nice le 14 juillet 2016.

François Hollande a renvoyé, pour les détails du dispositif, sur Bernard Cazeneuve. Ce dernier a, à son tour, renvoyé à la responsabilité du maire de Nice et du Préfet alors en fonction. Or, et alors que c'est lui qui a validé le dispositif de sécurité, le Préfet Adolphe Colrat n'est pas cité comme témoin dans ce procès.

Jeudi 20 octobre ce sera au tour de Christian Estrosi, alors en charge de la sécurité, et de Philippe Pradal, alors maire de Nice, d'être entendus mais sans qu'aucune suite ne puisse être donnée à ces témoignages dans le présent procès, puisque son objet est uniquement la responsabilité des personnes de l'entourage de l'auteur de l'attentat.

Or les auditions de François Hollande et de Bernard Cazeneuve le 10 octobre laissent en suspens nombre d'interrogations sur la sécurité du 14 juillet :

- Avions-nous le niveau de sécurisation suffisant compte tenu que "le niveau d'alerte terroriste était à son paroxysme et que la menace terroriste était extrêmement élevée à l'été 2016, et notamment à Nice" ? "A-t-on raté quelque chose en terme de prévention des risques ?" a demandé d'emblée Laurent Raviot, le Président de la Cour d'Assises.

- Quel a été le dispositif de sécurisation réel coordonné par l'Etat et par la Ville : nombre et répartition des forces de l'ordre présentes, absence de plots en béton, barrage trop léger à l'angle Gambetta - Promenade, etc. ? "Beaucoup de Niçois disent qu’il y avait un déficit de policiers le 14 juillet, en comparaison de la fête de la musique le 21 juin", a indiqué le Président de la cour d'Assises.

- Comment l'auteur de l'attentat a-t-il pu faire ses repérages en camion à 10 reprises sur la Promenade des anglais, dans la ville la plus vidéosurveillée de France ? "Qui s’occupe de visionner ? Quelle articulation entre la police nationale et la police municipale ?" demande le Président Laurent Raviot.

- Quel a été le niveau d'implication des représentants de l'Etat et de la Ville de Nice dans les réunions de préparation de la sécurisation de Nice ?

En l'état des questionnements posés, nous réitérons notre demande d'un procès spécifique sur la sécurisation de Nice le 14 juillet 2016, pour que toute la lumière soit faite, pour savoir ce qui a été réellement fait et ce qui n'a pas été fait pour nous protéger ce soir là et pour ne plus jamais connaître les mêmes failles de sécurité.

Enfin, le Président de la Cour d'Assises spéciale a déclaré en audience "Il y a bien une instruction en cours sur la sécurité du 14 juillet à Nice, mais nous n’avons aucune info". Xavier Bonhomme, Procureur de Nice, a confirmé à la presse que "cette enquête est dans les mains de deux magistrats instructeurs". Afin d'éviter toute pression locale nous demandons le dépaysement de l'information judiciaire en cours pouvant aboutir à la tenue de ce second procès et que ce dossier ne soit plus instruit à Nice.


Nice, le 19 octobre 2022,

La Ligue des Droits de l'Homme section Nice, le Syndicat des Avocats de France, le Collectif citoyen 06 et l'association Tous citoyens

mardi 18 octobre 2022

Le Monde : La surprenante venue de Nicolas Sarkozy sur la scène du Théâtre national de Nice

 Le Monde - 18 octobre 2022 :  "La surprenante venue de Nicolas Sarkozy sur la scène du Théâtre national de Nice"

"« Mettre à l’honneur [Nicolas Sarkozy] c’est faire l’éloge de la corruption et de l’immoralité », dénonce sur Twitter David Nakache, président de l’association niçoise Tous citoyens ! et candidat sur la liste Viva Nice (divers gauche) lors des dernières municipales. « Le Théâtre national de Nice poursuit sa descente aux enfers courtisane », fustige-t-il."

lundi 10 octobre 2022

dimanche 9 octobre 2022

Nice Matin 10.10.2022 : Un indispensable second procès

 Nice Matin 10 octobre 2022




Attentat du 14 juillet : un indispensable second procès


Communiqué de presse commun de la Ligue des Droits de l'Homme section Nice, 

le Syndicat des Avocats de France, le Collectif citoyen 06 et l'association Tous citoyens :


Attentat du 14 juillet : un indispensable second procès


Le procès actuellement en cours a pour vocation de juger la culpabilité des personnes susceptibles d'avoir aidé Mohamed Lahouaiej-Bouhlel à commettre l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice. De nombreux témoignages émaillent les audiences et les responsables de l'époque, nationaux et locaux, vont très prochainement témoigner : François Hollande et Bernard Cazeneuve le 10 octobre, Philippe Pradal et Christian Estrosi le 20 octobre. Or la question des failles éventuelles du dispositif de sécurité mis en place ne pourra pas être tranchée par ce procès, puisque tel n'est pas son objet. Des plaintes ont été déposées et une instruction est en cours depuis décembre 2016, mais sans que l'on sache si un second procès aura bien lieu.

Au vu des éléments actuels, constats validés et témoignages, les parties civiles, mais aussi et plus largement la société civile, sont légitimes à demander la tenue d'un second procès judiciaire afin d'être éclairées sur les éventuelles failles du système de sécurité et les responsabilités afférentes des autorités en charge de la sécurité de cette soirée tragique du 14 juillet 2016.

Ce deuxième procès est une nécessité pour les familles et proches des victimes mais elle l'est aussi pour l'ensemble des Niçoises et des Niçois, et bien au-delà. La menace terroriste ne peut être écartée. Même si nous savons qu'aucun dispositif de sécurité ne peut prétendre à 100 % empêcher un attentat, il faut, pour une meilleure protection de nos concitoyens, tirer les enseignements de l'inefficacité du dispositif mis en place le 14 juillet 2016 à Nice. Et, plus encore que le dispositif lui-même, c'est la conception de notre politique sécuritaire qui est en jeu.

L’attentat du 14 juillet 2016 a été et reste pour notre ville une terrible épreuve. De nombreuses personnes, qu'elles soient niçoises ou venues d’ailleurs, ont été frappées dans leur chair. Beaucoup en portent les stigmates, tant physiques que psychologiques. Leurs revendications sont légitimes, elles doivent être entendues et devenir nos revendications collectives et citoyennes.


Nice, le 9 octobre 2022,

La Ligue des Droits de l'Homme section Nice, le Syndicat des Avocats de France, le Collectif citoyen 06 et l'association Tous citoyens

mercredi 5 octobre 2022

5 octobre 2022 : journée nationale de défense des jeunes exilé.e.s

L'association Tous citoyens, le Syndicat des Avocats de France et la Ligue des Droits de l'Homme se joignent, à Nice, ce mercredi 5 octobre 2022, à la journée nationale de défense des jeunes exilé.e.s



La situation dans les Alpes-Maritimes :

L'acharnement contre les mineurs isolés étrangers et les jeunes majeurs dans les Alpes-Maritimes, c'est :

- Des enregistrements erronés de dates de naissance au poste frontière et des refoulements irréguliers en Italie

- Un premier accueil inadapté au commissariat Auvare à Nice

- Des entretiens d'évaluation de minorité à charge et des jeunes remis à la rue sans leur laisser le temps de prouver leur minorité

- Des défauts de soins récurrents et des non prise en charge psychologique du traumatisme

- Un recours systématique aux tests osseux pour établir l'âge des jeunes

- Des interpellations avec menottage par la police sur dénonciation de l'Aide Sociale à l'Enfance quand la minorité n'est pas reconnue

- Des refus de titre de séjour avec Obligation de Quitter le Territoire Français abusifs pour les mineurs isolés non placés arrivant à 18 ans

Nous demandons la fin de la maltraitance policière, administrative et sociale dont sont victimes les mineurs isolés étrangers et les jeunes majeurs dans les Alpes-Maritimes, un accueil digne et la reconnaissance de leurs droits.

Nos interventions en vidéos :








Texte national de l'appel du 5 octobre :

Mercredi 5 octobre 2022, à l'appel d'UTOPIA 56 et dans le cadre de la Coordination Nationale « Jeunes Exilé-e-s en danger » se tiendra une journée nationale de défense des jeunes exilé.e.s !

Depuis plusieurs années, nous ne cessons de dénoncer le caractère irrationnel du fonctionnement des départements, juridictions pour mineur.e.s et des préfectures dans le traitement des dossiers des jeunes non accompagné.e.s, majeur.e.s ou mineur.e.s en recours.

Plus de 50 % des jeunes qui passent un entretien d'évaluation aux services MNA (Mineurs non Accompagnés) des départements et/ou métropoles et qui sont refusé.e.s disparaissent dans la nature, ils ont entre 14 et 17 ans !

A titre d'exemple, 90% des jeunes passant devant certains tribunaux pour enfants font l'objet de rejets des demandes de placement en assistance éducative !
Les Cours d'Appel ne font guère mieux, avec par endroits 99,9 % d'entre elles/eux qui se voient débouter de leur demande de reconnaissance de minorité.

Incompréhensible et irrationnel par rapport au 90 % de reconnaissance de minorité par les tribunaux pour enfants dans d'autres régions.

Non-respect de la mise à l'abri en attente d'évaluation, rejets systématiques des juridictions pour enfants aux demandes de mesures d'assistance éducatives, sorties sèches des lieux d'hébergement...

Les parcours divergent, mais les résultats restent les mêmes : à Paris, à Lyon, à Marseille, à Toulouse, des jeunes sont dans la rue, sous des tentes...

Partout ailleurs, des rêves brisés, des jeunes stigmatisé.e.s, abandonné.e.s à leur sort...

Ce 5 octobre 2022, nous voulons dire STOP !

STOP à la maltraitance,
STOP aux incohérences,
STOP à l'errance pour des centaines d'entre eux.
STOP à la roulette russe selon qu'on soit à Nantes ou Montpellier...

Ce 5 octobre, soyez avec elles/eux, PARTOUT, pour faire entendre leurs voix.
Il en va de notre avenir commun, dans notre société.


vendredi 23 septembre 2022

Appels à hébergements !

Bonjour

Nous lançons un appel à solidarité pour mettre deux jeunes à l'abri :

- Dès ce soir pour Gouliyamine : 

Gouliyamine est un jeune guinéen placé par l'Aide Sociale à l'Enfance à 15 ans. Arrivé à 18 ans il devait obtenir la nationalité française mais tout s'effondre : la préfecture bloque son dossier car il manque un tampon de son ambassade sur son acte de naissance : Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), perte de son emploi et remise à la rue ! 
Nous avons obtenu le tampon de l'ambassade (la fameuse "légalisation"), Maître Mireille Damiano l'a défendu au tribunal administratif et nous attendons le délibéré. Mais il est à la rue ce soir à Nice et a besoin d'un toit. Qui peut l'héberger pour le mettre à l'abri ?

- A partir de dimanche 2 octobre pour Lasso :

Lasso est un jeune guinéen qui a été déclaré majeur par l'Aide Sociale à l'Enfance et remis à la rue car il n'a pas pu prouver qu'il était mineur. Nous allons déposer un recours au tribunal pour enfants. Il est hébergé par des bénévoles jusqu'au samedi 1er octobre mais nous n'avons pas de solution ensuite. Qui pourrait prendre le relais, même quelques nuits ?

Solidairement,

Association Tous Citoyens ! - Aider, c'est résister
06.62.26.67.35

jeudi 25 août 2022

France Bleu Azur : "Les migrants du campement de l'autopont à Nice-Ouest bientôt expulsés"


France Bleu Azur : "Les migrants du campement de l'autopont à Nice-Ouest bientôt expulsés"

Jeudi 25 août 2022 à 18:56 - Par Mélodie Viallet

Le campement illégal de l'autopont des Moulins, à Nice-Ouest pourrait être démantelé dans les jours qui viennent. Ces familles roms, neufs adultes et trois enfants, viennent de Bulgarie et de Bosnie et vivent ici depuis plus de trois ans. Les associations se mobilisent contre cette évacuation.

Après le démantèlement du campement de la digue du Port Lympia au début du mois d'août, la ville de Nice par voie de communiqué indique avoir obtenu du tribunal judiciaire de Nice l'autorisation d'expulser les personnes vivant sous l'autopont des Moulins, à Nice-Ouest, boulevard du Mercantour.


Pour les associations, l'évacuation n'est pas la solution

Des matelas à même le sol, un vieux canapé de fortune, quelques charriots de supermarché, et le bruit incessant des voitures et des klaxons. C'est ici que vivent neufs adultes et trois enfants, des familles roms venant de Bulgarie et de Bosnie installées sous l'autopont depuis au moins trois ans. "Les conditions de vie sont déplorables, c'est insalubre mais l'évacuation n'est pas la solution" pour Agnès Gillino coordinatrice de Médecin du Monde à Nice : " le peu de suivi qui est mis en place, est mis en danger, voir en échec par ces évacuations successives. Il y a des ruptures dans la continuité des soins et c'est potentiellement dangereux pour ces personnes" explique-t-elle. Même son cloche pour David Nakache; président de l’association de défense des droits des migrants Tous citoyens, il est très inquiet pour les enfants :" Nous sommes fin août si les parents sont arrêtés et qu'ils doivent reconstituer un autre camp ailleurs, la scolarisation n'est pas possible ! Il faut prioriser l'accompagnement des enfants et donc maintenir le lien avec les parents."

"Quand la misère est trop visible on la chasse ! Mais la misère est toujours là et la misère de ces enfants aussi" David Nakache de Tous Citoyens

Selon la préfecture des Alpes-Maritimes à l'heure actuelle, les forces de l'ordre n'ont procédé à aucune intervention sous l'autopont. Lors de contrôles des forces de l'ordre si les personnes sont en situation irrégulière, ces dernières peuvent-être placées en centre de rétention administrative, pour les autres, les services de l’État activent le plan d'hébergement d'urgence. Concernant ce campement de familles bulgares ces dernières sont suivies par les services de l’État depuis leur arrivée afin de favoriser leur insertion sociale et économique.

Le Patriote Côte d'Azur, Collecte et distribution de fournitures scolaires

 Le Patriote Côte d'Azur, 25.08.2022




dimanche 21 août 2022

Nice Matin - 22 août 2022

 Nice Matin, 22.08.2022




Collecte et distribution solidaire de fournitures scolaires 2022

 

ADN - Cent Pour Un 06 - Habitat et citoyenneté – PCF 06 – RESF 06 

Roya citoyenne - Tous citoyens !

 

Collecte et distribution solidaires

de fournitures scolaires 2022

 

Chaque année des enfants démunis vont à l’école mais n’ont pas les fournitures scolaires demandées. Leurs parents, souvent sans papiers ou demandeurs d’asile, ne perçoivent pas l’allocation de rentrée scolaire et ne peuvent acheter le matériel scolaire nécessaire pour la rentrée des classes.

L'an dernier vos dons et notre collecte ont permis à 315 enfants démunis de recevoir un kit de base de fournitures (cartable, trousse, cahier, stylo, crayon, feutres, gomme, règle, etc.).

Vous pouvez soit apporter des fournitures neuves ou en bon état soit faire un don qui permettra d’acheter des fournitures neuves et de les distribuer aux enfants.


Liste du matériel le plus recherché :

  •   Cartables et sacs à dos
  •   Calculatrices collège et lycée
  •   Dictionnaires
  •   Cahiers 24x32, protège-cahiers
  •   Grands classeurs et intercalaires
  •   Papier canson, chemises à élastiques, porte-vues
  •   Feutres et surligneurs
  •   Compas, matériel de géométrie, ciseaux, colle en stick 
  •   Feuilles simples et doubles
  •   Stylos billes de toutes les couleurs
  •   Crayons à papier


Dépôts des fournitures dans les locaux du PCF :

A Nice (6 rue Balatchano) les 23, 24, 25, 26 et 30 août de 10h à 17h

A La Trinité (82 Bd Général de Gaulle) les 23, 24, 25, 26 et 30 août de 10h à 12h 


Dons financiers :

  • Les dons par chèque (à l’ordre de ADF PCF, inscrire au dos fournitures scolaires) peuvent être déposés dans les permanences du PCF ou envoyés par courrier au 6 rue Balatchano à Nice.
  • Les virements sont à effectuer sur le compte ADF-PCF : IBAN :FR76 1027 8089 5400 0200 7730 156  BIC: CMCIFR2A 


Distribution des fournitures aux familles :

A Nice (6 rue Balatchano) le mercredi 31 août de 14h à 18h et le samedi 3 septembre de 10h à 12h

A Cannes (40 rue Jean Gras, bat. Le Cézanne C, Cannes La Bocca) le mercredi 31 août de 14h à 18h

 

Solidairement,


ADN - Cent pour Un 06 - Habitat et citoyenneté – PCF 06 – RESF 06 – Roya citoyenne - Tous citoyens !


Nice : la traque des pauvres doit cesser



Communiqué de presse de l’association Tous citoyens

Nice : la traque des pauvres doit cesser


74 000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté à Nice et quand la misère est trop visible on chasse les pauvres un peu plus loin. L'évacuation annoncée du camp de l'autopont est un leurre sécuritaire. C'est d'accompagnement social et de logements dont ces familles ont besoin.

En effet, après un nouvel arrêté anti-mendicité et après l’évacuation du campement situé au port, la Ville de Nice annonce l’évacuation à venir du campement situé sous l’autopont à Nice Ouest. Or ces arrêtés et ces évacuations ne font que déplacer le problème sans le régler. On chasse les pauvres au lieu de résorber la pauvreté.

Le campement de l’autopont regroupe des familles bosniaques et bulgares. L’accompagnement sanitaire, sociale et administratif de ces familles demande du temps et de la continuité, tout comme la scolarisation progressive des enfants. Lui seul permet de trouver des solutions sans séparer parents et enfants. Les évacuations « coup de poings » viennent interrompre l’accompagnement des travailleurs sociaux et des associations. Les familles se cachent, deviennent invisibles quelques temps, puis se regroupent à nouveau ailleurs.

Le show sécuritaire niçois n’est qu’une mascarade. Les personnes vulnérables, à Nice, sont les victimes d’une surenchère et de règlements de compte politiciens entre la Ville, le Département et l’Etat. Ces trois acteurs institutionnels doivent travailler en complémentarité pour assurer une prise en charge réelle des personnes vulnérables.

La traque des pauvres organisée à Nice doit cesser. Nous appelons les responsables politiques au respect du droit et de la dignité humaine.


Association Tous citoyens,
Nice, le 20 août 2022

samedi 20 août 2022

France 3 Côte d'Azur, 19/20, 20 août 2022

 France 3 Côte d'Azur 19/20 - 20.08.2022

"Les personnes vulnérables, à Nice, sont victimes d'une surenchère politicienne et sécuritaire où les institutions, la Ville, le Département et l'État, se renvoient la balle au lieu de les aider."



La force et le bâton chers à Monsieur Estrosi

 

Communiqué de presse de SOMICO 06 et Tous Citoyens ! 06

 

La force et le bâton chers

à Monsieur Estrosi

 

Après l’évacuation du camp de demandeurs d’asile du port, avec destruction des biens des occupants dans les conditions brutales que l’on sait, la Ville de Nice annonce avoir obtenu une décision de justice autorisant le recours à la force publique pour évacuer le camp de l’autopont, Bd du Mercantour à Nice. Il s’agit cette fois de familles bulgares et bosniaques, avec des enfants en bas âges.

Soulignons d’abord que devant la détresse de ces familles, dépourvues de tout moyen pour vivre dans des conditions décentes, les pouvoirs publics, y compris municipaux, sont jusqu’à ce jour défaillants malgré les obligations que la loi exige d’eux dans cette situation. Ainsi la Ville de Nice abandonne sa politique sociale au profit du tout sécuritaire.

Ces familles ont des droits et avant tout besoin de logements mais aussi d’accompagnement social et familial et pour les enfants de soins et de scolarisation. Tout ce que trouve comme réponse à cette exigence humaine, mais aussi légale, est pour Monsieur Estrosi de l’ordre du bâton et de l’errance. Fidèles à notre attachement au droit et à la vocation humaniste de notre République nous n’acceptons pas cela.

Nous condamnons la surenchère médiatique autour des étrangers à Nice, boucs émissaires et victimes collatérales de règlements de compte politiciens.

Nous appelons les citoyens à réagir et d’ores et déjà nous entendons mobiliser l’opinion pour que force reste à la Loi : Nous demandons une prise en charge sociale, humaine et adaptée de ces familles, le respect de leurs droits et de leur dignité.

 

SOMICO 06 :
Artisans du monde 06 – Attac 06 – Citoyens solidaires 06 – CLAJ 06 – Collectif citoyen Bevera / FSU 06 / LDH PACA / LDH Nice / LDH Cannes-Grasse / Mouvement de la paix 06 / MRAP 06 / Réseau décolonial 06 / RESF 06 / Roya citoyenne / SUD-Solidaires 06 / Vallées solidaires
Et Tous Citoyens ! 06

dimanche 14 août 2022

Nice Matin "Laissez moi récupéré mes papiers"

 Nice Matin, 13 août 2022 : 

David Nakache : "Même si la mairie a obtenu le recours de la force publique pour évacuer le campement, rien ne l'autorise à détruire les affaires des occupants. Même SDF, même demandeurs d'asile, ces personnes ont des droits."




samedi 13 août 2022

Merci pour Alfred : vous êtes formidables !

Nous avons lancé une collecte pour financer les frais de scolarité d'Alfred, jeune majeur ivoirien que notre association accompagne depuis deux ans et qui a l'opportunité de poursuivre ses études en lycée technique menuiserie.

La sommes nécessaire de 500 € a été atteinte en deux jours : vous êtes formidables ! Un très grand merci de la part d'Alfred et de toute l'équipe de Tous citoyens. 



Les dons ont même dépassé de 190 € la somme manquante et ce dépassement servira à la prise en charge de mineurs isolés étrangers et jeunes majeurs que nous accompagnons.

A nouveau, les citoyens solidaires répondent présent, un grand bravo à toutes et tous !

vendredi 12 août 2022

Demandeurs d'asile à Nice : une évacuation inhumaine



Communiqué de presse de l'association Tous citoyens

Demandeurs d'asile à Nice : une évacuation inhumaine


L'évacuation du campement de demandeurs d'asile situé sur la digue du port de Nice a eu lieu ce matin.

Le camp s'est peu à peu constitué il y a deux ans et a regroupé des occupants successifs. Il s'agissait principalement de demandeurs d'asile venant d'Afrique subsaharienne mais aussi de ressortissants français sans ressources, bénéficiaires du RSA. Nous y avons, au fil de nos visites, rencontré trois mineurs : deux mineurs isolés étrangers accompagnés pour demander la protection de l'enfance et un mineur français,en fugue de chez ses parents, accompagné auprès des services sociaux. Il s'agit donc tout autant d'une poche de pauvreté regroupant des personnes vulnérables qu'un "camp de migrants" tel que présenté par les autorités.

Nous dénonçons cette évacuation honteuse. Il s'agit d'un acte grave et profondément inhumain pour au moins cinq raisons :

1. La destruction des biens :
Même si la mairie a obtenu le recours de la force publique pour évacuer ce campement, rien ne l'autorise à détruire les affaires des occupants. Or les tentes, les habits, un téléphone et même des papiers d'identité ont été détruits par les services de nettoyage de la ville.
Même SDF, même demandeurs d'asile, ces personnes ont des droits et la destruction de leurs biens est illégale.

2. La Ville de Nice renonce à sa vocation sociale :
La Ville de Nice doit, via son Centre Communal d'Action Sociale, proposer un accompagnement social et un hébergement d'urgence aux personnes vulnérables. Au lieu de cela, elle chasse les personnes pauvres pour les rendre invisibles. Elle renonce à son rôle social au profit d'une politique sécuritaire. Elle ne fait, en réalité, que déplacer le problème.

3. Cette évacuation porte atteinte au droit d'asile
Respecter le droit d'asile ce n'est pas uniquement enregistrer et traiter des demandes, c'est accueillir dignement les demandeurs le temps de l'instruction de leur dossier. Le Centre d'Accueil des Demandeurs d'Asile et les foyers du 115 sont saturés. Un demandeur d'asile bénéficie d'une allocation d'attente d'environ 420 € par mois et n'a pas le droit de travailler durant les six premiers mois qui suivent le dépôt de sa demande. Quelle autre solution, dans ces conditions, que de dormir dehors ? Cette précarisation des demandeurs d'asile est organisée et, une fois à la rue, ils sont traqués et chassés.

4. La Ville de Nice mène une politique discriminatoire :
Alors que la mairie a assuré l'accueil des réfugiés ukrainiens, leur prise en charge sociale et sanitaire ainsi que la scolarisation de leurs enfants, elle laisse à la rue les autres exilés et les évacue de camps en camps.
La Ville de Nice doit accueillir tous exilés, ukrainiens et non ukrainiens, de la même manière, sans tri ni discrimination.

5. Les demandeurs d'asiles sont les victimes de rivalités politiciennes
En évacuant ce campement, la Ville de Nice cède aux demandes de l'extrême droite.
Le maire de la Ville, Christian Estrosi, porte un discours répressif dans une surenchère permanente avec le député Eric Ciotti.
Les demandeurs d'asile sont, à Nice, les victimes de règlements de compte politiciens entre les droites locales.
Nous appelons les responsables politiques de tous bords au respect du droit et de la dignité humaine.

Les occupants de ces camps, demandeurs d'asile comme ressortissants français en situation de précarité ont besoin d'accompagnement social et administratif. La traque des personnes vulnérables est une pratique inhumaine et totalement inadmissible.


Association Tous citoyens, Nice, le 12 août 2022

jeudi 11 août 2022

Aidez Alfred à poursuivre ses études !

Bonjour,

Alfred Kone est un jeune ivoirien de 18 ans. L'association Tous citoyens l'accompagne depuis près de deux ans. Reconnu mineur par le Tribunal Pour Enfants, cette décision a été invalidée par la Cour d'appel sur intervention du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes. Il a dû alors abandonner son apprentissage en menuiserie. 

Hébergé par des bénévoles depuis le mois de mars et en attente d'un titre de séjour, parfaitement intégré, il a la possibilité de reprendre des études dans un lycée technique de Nice en section menuiserie. 

Nous avons besoin de 500€ pour couvrir ses frais de scolarité. Merci de l'aider à poursuivre son projet professionnel !

(Si les dons dépassent cette sommes, le surplus servira à l'accompagnement d'autres mineurs isolés ou jeunes majeurs aidés par notre association)

Vous pouvez faire un don en ligne ici : Aider Alfred à poursuivre ses études !

Solidairement,

Association Tous citoyens !

vendredi 5 août 2022

Appel à solidarité !

 Appel à solidarité !

Aïcha et ses deux filles de 6 et 8 ans ont du faire la Côte d'Ivoire et sont à la rue à Nice. Le 115 ne leur propose rien.
La famille est accompagnée par l'association Habitat et citoyenneté.
Contactez Yohann si vous avez une proposition que ce soit pour un hébergement ou une nuit d'hôtel => 0641517128
Chaque nuit à l'abri compte !

Appel à solidarité !

 Appel à solidarité !

Un jeune guinéen, Mamadou, est à la rue depuis deux nuits, à la gare Thiers à Nice.
L'Aide Sociale à l'Enfance n'a pas voulu attendre de recevoir ses documents d'état civil originaux du pays et l'a déclaré majeur.
Nous allons étudier son dossier et voir si un recours est possible mais il faut le mettre à l'abri.
Qui peut l'héberger, même pour une nuit ?
Réponses par mail à touscitoyens06@gmail.com
Solidairement
David Nakache

InfoMigrants : À Nice, un campement au cœur d'un "jeu politicien"

 Article d'InfoMigrants du 04.08.2022 : 




Le campement installé le long de la digue, à Nice, le 3 août 2022. Crédit : David Nakache/TousCitoyens

Le maire de la ville de Nice, Christian Estrosi, a annoncé mardi 2 août l'expulsion imminente d'un campement situé le long du port. Ce lieu de vie, qui accueillait une diversité de profils d'exilés, se retrouve désormais pris dans un "show sécuritaire" selon l'association Tous Citoyens!.

Sous la chaleur écrasante de l'après-midi, ce jeudi 4 août, les quelques tentes alignées le long de la digue du port de Nice, dans le sud de la France, sont vides. Ce petit campement informel est sous le coup d'une procédure d'expulsion et les occupants sont déjà partis.

Depuis un peu plus d'un an, ils étaient sept, huit, parfois une quinzaine d'occupants, à dormir là. Beaucoup étaient des demandeurs d'asile, dotés de leur récépissé, principalement venus d'Afrique subsaharienne. Nice est la première ville où il est possible de déposer sa demande d'asile après avoir franchi la frontière franco-italienne dans cette zone. D'autres occupants étaient en recours auprès de la Cour nationale du droit d'asile (CNDA). On rencontrait aussi, dans ce petit campement, des déboutés.

Le lieu de vie a aussi vu défiler bien d'autres profils. "Il y a deux mois et demi, j'ai pris en charge deux MNA", raconte David Nakache, président de Tous Citoyens !, une association locale engagée auprès des exilés et particulièrement des mineurs. "La dernière fois aussi, il y avait une personne française, bénéficiaire du RSA, sans moyen d'hébergement. Il y a quelques mois encore, c'était un mineur français, en fugue, que l'on a patiemment convaincu de se faire accompagner par les services sociaux."