dimanche 10 mars 2024

Condamnation et recrutement de Rabah Souchi



Communiqué de presse de l’association Tous citoyens :

Condamnation et recrutement de Rabah Souchi



L’ex-commissaire Rabah Souchi a été condamné en première instance à six mois de prison avec sursis.

Même s’il a annoncé faire appel, cette condamnation est une victoire majeure contre les violences policières car elle sanctionne le donneur d'ordre et non l’exécutant. En effet, Rabah Souchi a été condamné car l’ordre de lancer la charge policière qu’il a donné le 23 mars 2019 place Garibaldi à Nice, causant les graves blessures subies par Geneviève Legay, était, selon le jugement rendu le 8 mars 2024, « un acte de violence ni justifié, ni proportionné, ni nécessaire ».

Cette condamnation est également décisive pour le droit de manifester car cette charge policière était ordonnée sous prétexte d’un arrêté préfectoral interdisant de manifester, arrêté depuis cassé par la cour administrative d’appel de Marseille. Rappelons, pour mémoire, qu’Emmanuel Macron s’était permis d’appeler Geneviève Legay à « une certaine forme de sagesse » alors qu’en réalité elle défendait, à raison, le droit de manifester.

Nous réaffirmons notre attachement au droit de manifester, régulièrement remis en question dans les Alpes-Maritimes, et nous témoignons, à nouveau, notre soutien à Geneviève Legay et à toutes les victimes de violences policières.



Fait grave, la Ville de Nice a annoncé le 8 février, un mois avant le délibéré attendu, le recrutement de Rabah Souchi en qualité de directeur adjoint de la police municipale. Christian Estrosi lui a, depuis que le verdict a été rendu, réitéré publiquement son soutien.

Ce recrutement est totalement contraire à l'éthique et pose de nombreuses questions. Comment rétablir et renforcer, à Nice, le lien entre citoyens et police quand l’on maintient Rabah Souchi, fraichement condamné pour violences policières, à la tête de la police municipale ? Quel est le message délivré ici par le maire de Nice aux policiers ? Que commettre des violences policières n’est pas grave ? Qu’ils seront soutenus et promus s’ils en commettent ? Cette décision est incompréhensible et irresponsable. Elle entache l’image de la police municipale niçoise, sa probité et sa crédibilité.

Nous appelons expressément le maire de Nice à revenir sur ce recrutement et à ne pas maintenir Rabah Souchi en poste.



Nice, le 10 mars 2024

Association Tous citoyens

mercredi 14 février 2024

Département 06 : une plainte pour faire diversion


Communiqué de presse de l’association Tous Citoyens

Département 06 : une plainte pour faire diversion


Le 19 décembre 2023 nous avons publié un communiqué de presse pour dénoncer le fait que le Département 06 mette à la rue des jeunes exilé-es évalués majeur-es alors qu’ils et elles avaient besoin de soins médicaux (jeune fille enceinte, jeune garçon en attente d’une greffe du tendon, jeune garçon sous surveillance médicale après une embolie pulmonaire, etc.).
Notre communiqué est en ligne ici : https://touscitoyens06.blogspot.com/2023/12/quand-le-departement-06-met-la-rue-des.html

Cette alerte a donné lieu à un article de l’Humanité : https://touscitoyens06.blogspot.com/2023/11/mariam-mere-adolescente-abandonnee.html

Et à un reportage de France 3 Côte d'Azur : https://touscitoyens06.blogspot.com/2024/01/mineurs-non-accompagnes-france-3-cote.html

Le Département 06, au lieu de répondre sur le fond et d’expliquer comment la mise en danger de ces jeunes exilé-es a été possible, tente de faire diversion en déposant plainte contre notre association pour diffamation.

L’objet de la plainte :

Nous avons déclaré que le Département 06 avait mis à la rue ces jeunes alors que certains étaient administrativement déclarés en fugue.

La réalité :


Quand le Département a évalué un jeune et estime que sa minorité n’est pas établie, le jeune est considéré comme majeur et sort du dispositif de l’Aide Sociale à l'Enfance. Concrètement, il doit quitter le foyer et est mis à la rue. Le Département informe le foyer que le jeune doit partir et convoque le jeune à un rendez-vous pour lui notifier la mainlevée du placement et sa fin de prise en charge. Or, depuis un protocole d’accord signé avec le préfet et le procureur en décembre 2019, le Département prévient la police quand elle convoque le ou la jeune. Il est depuis fréquent qu’au sortir du rendez-vous, la police interpelle le ou la jeune et l'arrête. Les jeunes craignant une arrestation, quittent le foyer, non pas pour se soustraire à une mise à l'abri désirée mais pour échapper à un nouvel événement traumatique. Le Département s’empresse alors de les déclarer en fugue.

Oui, des jeunes évalués majeurs fuguent par crainte d'être arrêtés par la police sur dénonciation du Département 06.

Oui, c’est bien là mainlevée du placement prononcée par le Département qui provoque la mise à la rue du ou de la jeune.

Nous avons dénoncé ces arrestations :
https://touscitoyens06.blogspot.com/2021/04/convoque-par-laide-sociale-lenfance.html

Cela a donné lieu à une dépêche AFP : https://touscitoyens06.blogspot.com/2021/04/depeche-afp-nice-des-jeunes-etrangers.html

Un article Nice Matin : https://touscitoyens06.blogspot.com/2021/04/nice-matin-ils-ressortent-menottes-de.html

Et un article de l’Humanité : https://touscitoyens06.blogspot.com/2021/04/lhumanite-nice-des-enfants-livres-la.html

Pourquoi une plainte ?

Le Département 06 cherche à faire diversion pour masquer ses multiples manquements. Au lieu de reconnaître les dysfonctionnements et d’y remédier, il choisit de faire pression sur notre association.

Cette plainte est une tentative d’intimidation contre une association qui dénonce des faits commis par une institution. Il s’agit d’une procédure bâillon pour faire taire Tous citoyens.

L’enjeu :


Le véritable enjeu n’est pas ici notre association mais la protection des mineur-es et jeunes majeurs vulnérables dans les Alpes-Maritimes.

Plus d’une fois sur deux, quand le ou la jeune que nous accompagnons conteste l’évaluation concluant à sa majorité, la justice contredit la décision du Département 06, reconnaît la minorité et ordonne le placement de l’interressé-e.

Et si le Département évalue un-e jeune comme majeur-e mais que le ou la jeune est sous surveillance médicale ou doit être hospitalisé-e, le Département ne doit en aucun cas prononcer la mainlevée du placement sans s’assurer de la prise en charge de la personne par les services compétents. La mise à la rue d’une jeune fille enceinte ou d’un jeune garçon en attente d’une greffe du tendon à l’hôpital constitue une inadmissible mise en danger.

Nous demandons un accueil digne des mineur-es isolé-es et jeunes majeur-es dans les Alpes-Maritimes. C'est par un dialogue ouvert entre institutions et associations et un travail commun à l'ensemble des parties prenantes de cet accueil que nous résoudrons les difficultés.

mardi 6 février 2024

Évolution des mots de l'extrême droite et banalisation de ses idées, rencontre avec Isabelle Kersimon

 Bonjour,


« Bobos », « féminazies », « camp du bien », « pensée unique », « droit-de-l’hommisme », « grand remplacement », « insécurité culturelle », « islamogauchisme », « tyrannie des minorités », « wokisme », etc. Autant de mots et expressions devenus familiers et qui ont pourtant été imposés dans le débat public par l’extrême droite.

 

À travers son livre "Les mots de la haine. Glossaire des mots de l’extrême droite", Isabelle Kersimon nous confronte à l’un des grands défis de notre temps : les haines de l’extrême droite (antiféministe, anti-intellectuelle, antisémite, antimusulmane, etc.) s’alimentent les unes les autres dans ses mots, tendent à devenir hégémoniques et constituent une menace réelle pour la démocratie.

 

L'association Tous citoyens a le plaisir de vous inviter, en partenariat avec la librairie Les Parleuses, à une rencontre-débat avec Isabelle Kersimon le :

 

Samedi 17 février à 18 heures

 

Librairie Les Parleuses, 18 rue Defly à Nice 

 

Cette rencontre avec l’autrice portera sur son travail critique dans les "Mots de la haine" et sur la nécessité urgente de mener collectivement le combat sur le terrain culturel investi par l’extrême droite.


Affiche Parleuses & TC.png


Isabelle Kersimon participera également, dans la matinée du 17 février, à un colloque universitaire ouvert au public, aux côtés de Jean Yves Pranchère, Sofiane Haris et Frédérik Detue. 

 

Informations disponibles ici : https://ctel.univ-cotedazur.fr/workshop-les-mots-de-la-haine

 

En espérant vous retrouver nombreuses et nombreux,


L’équipe de Tous Citoyens !



mardi 19 décembre 2023

Quand le Département 06 met à la rue des jeunes exilé-es en attente de soins…

 

Communiqué de presse de l’association Tous citoyens :

Quand le Département 06 met à la rue des jeunes exilé-es en attente de soins…

 

A l’heure où l’on débat du maintien, de la réduction ou de la suppression de l’Aide Médicale d’Etat, nous sommes confrontés, à Nice, à la mise à la rue par le Département des Alpes-Maritimes de jeunes exilé-es malades ou ayant besoin de soins.

Nos bénévoles sont allés à la rencontre d’Amadou[1], déclaré majeur par le Département 06. Il arrivait à peine à marcher, seul, avec ses béquilles et un pied inerte. Amadou a été blessé lors de son sauvetage en méditerranée et a subi une rupture du tendon au mollet. Lors de sa mise à l’abri les éducateurs l’ont amené à l’hôpital qui a prescrit une greffe du tendon et programmé son opération. Mais le Département l’a évalué majeur et remis à la rue sans attendre qu’il puisse être opéré. Nos bénévoles l’ont hébergé et à nouveau amené à l’hôpital. Un recours au tribunal pour enfants a permis un second placement provisoire et sa greffe du tendon. Amadou attend son audience et espère être reconnu mineur grâce à ses documents d’état civil originaux arrivés depuis.

Nos bénévoles ont également pris en charge Aïssa, jeune fille victime de violences sexuelles, enceinte, mise à la rue elle aussi. Aïssa a été déclarée majeure par le Département 06 car elle n’avait pas de documents d’état civil. Nos bénévoles l’ont hébergée et amenée de nombreuses fois à l’hôpital pour sa grossesse. Aïssa est désormais maman et, après recours au tribunal pour enfants, placée à titre provisoire. Elle attend elle aussi son audience pour prouver sa minorité.

Nos bénévoles ont été appelés pour Younoussa, jeune guinéen qui sortait de l’hôpital pour une embolie pulmonaire. Les médecins avaient prescrit du repos, une surveillance de son état de santé (présence ou non de sang dans les crachats) et donné des bandages de contentions pour ses jambes à renouveler régulièrement. Le Département 06 l’a déclaré majeur et l’a remis à la rue, seul, pendant la phase d’observation post opératoire. Nos bénévoles ont accompagné Younoussa dans son suivi médical et l’hébergent depuis deux mois. Il attend lui aussi son audience au tribunal pour enfants.

Nos bénévoles ont également vu Fousseni, un jeune avec plusieurs dents arrachées, remis à la rue avant son rdv aux urgences dentaires pour retirer les fils, sans savoir où avait lieu ce rendez-vous ni comment s’y rendre. Nous n’avons pas pu héberger Fousseni faute de place chez nos bénévoles et nous avons perdu sa trace.

Dans plus de 50 % des cas les jeunes déclarés majeurs et remis à la rue par le Département 06 que nous accompagnons dans leurs procédures sont finalement reconnus mineurs par le tribunal pour enfants.

Comment le Département 06 peut-il, en toute inhumanité, remettre à la rue des jeunes exilé-es potentiellement mineur-es, ayant besoin de soins ? Une jeune fille enceinte ? Des garçons en attente d’une greffe du tendon, du retrait de fils après une opération ou convalescent après une embolie pulmonaire ? Ces pratiques sont indignes d’une collectivité territoriale en charge de l’action sociale et de la protection de l’enfance.

Nous demandons expressément à Charles-Ange Ginesy, président du Département des Alpes-Maritimes, de ne pas laisser ses services mettre à la rue des jeunes filles enceintes et des jeunes exilé-es vulnérables ayant besoin de soin médicaux.

 

Nice, le 19.12.2023

Association Tous citoyens



[1] Les prénoms ont été modifiés.

lundi 27 novembre 2023

Défense du droit de manifester à Nice

 

Communiqué de presse de l’association Tous citoyens :

Défense du droit de manifester à Nice

 

L’acharnement du préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, à vouloir interdire les manifestions à Nice pour la paix entre israéliens et palestiniens interroge : ses cinq derniers arrêtés ont tous été cassés par le tribunal administratif de Nice. A chaque fois le tribunal administratif constate que les arrêtés du préfet portent « une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale », le droit de manifester.

Nous sommes en conséquence devant un phénomène paradoxal : le préfet, représentant de l’Etat dans le département, est le garant de l’état de droit. Il est rappelé à l’ordre par la justice qui lui notifie explicitement que l’une de ses décisions est contraire au droit. Tout préfet devrait alors se conformer au droit. Or le préfet Moutouh, lui, récidive… à quatre reprises ! Cela veut dire qu’à quatre reprises il décide de prendre sciemment une décision qu’il sait être contraire au droit.

Pourquoi le préfet Moutouh s’entête-t -il à porter atteinte à une liberté fondamentale ? Ses nombreuses déclarations dans la presse font apparaître une raison d’ordre idéologique : il a déclaré, le 7 novembre, que « les manifestations qui sous couvert d’être des manifestations pour la paix et pour le peuple palestinien ne sont que des appels à la haine contre les autres et notamment contre les juifs de France et d’Israël. »

Nous rappelons au préfet des Alpes-Maritimes que :

  1. L’opposition à la politique colonialiste du gouvernement de Benyamin Netanyahou n’est pas de l’antisémitisme. Il s’agit de lutter contre l’oppression subie par le peuple palestinien, de défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et de défendre les droits de l’Homme.
  2. Manifester pour la paix, la protection des civils israéliens et palestiniens, et l’application des résolutions de l’ONU tendant à la création de deux états autonomes, c’est défendre la position officielle de la France. Cette position a été réaffirmée avec constance par les présidents de la Républiques françaises successifs, et récemment par Emmanuel Macron.
  3. Le préfet est, comme tout fonctionnaire, astreint au principe de neutralité et au devoir de réserve : il ne doit pas tenir de propos à caractère purement idéologique ou partisan.
  4. Le préfet est le garant du respect des lois et de l’état de droit, il ne doit pas porter sciemment atteinte à des droits fondamentaux.
  5. Manifester un droit fondamental. La liberté d’expression, y compris sur la voie publique, est l’une des modalités d’exercice de la citoyenneté. Manifester est un acte citoyen qui fait vivre la démocratie.

 

Nice, le 28 novembre 2023

Association Tous citoyens

mardi 21 novembre 2023

Appel à solidarité !

Bonjour,

Mohamed G., un jeune burkinabé de 16 ans dort à la rue à Nice depuis 5 nuits.

Son acte de naissance original est arrivé du pays 4 jours après sa remise à la rue par le Département des Alpes-Maritimes qui n'a pas voulu attendre et l'a déclaré majeur, précisément parce qu'il n'avait pas... d'acte de naissance.

Nous allons l'aider à déposer un recours au tribunal pour enfants.

Qui pourrait l'héberger pour lui éviter la rue ?

Il est épuisé et a besoin d'un toit, d'un répit, et d'un peu d'humanité.

Aider, c'est résister !

Solidairement,

jeudi 16 novembre 2023

Appels à hébergements !

Bonjour

Mohamed est un jeune guinéen qui aura 18 ans le 2 décembre prochain et que nous accompagnons dans sa demande de titre de séjour. Il est en apprentissage restauration et travaille zone piétonne à Nice.

Mohamed finissant souvent le travail à 23h, nous sommes à la recherche d'un hébergement solidaire à Nice, en centre ville, ou proche d'un arrêt de tram. Mohamed est un garçon très sérieux et discret.

Abi est une jeune ivoirienne de 15 ans que l'association Tous Citoyens accompagne dans son recours devant la juge des enfants à Nice pour faire reconnaître sa minorité.

Nous cherchons pour elle un hébergement solidaire pour l'accueillir le temps de sa procédure.

Merci pour eux.

L'association Tous citoyens

jeudi 9 novembre 2023

Mariam, mère adolescente abandonnée parce que sans état civil

 L’Humanité, 9 novembre 2023



"Sol mineur", une soirée à la Zonmé

 

"Sol mineur"
Une soirée à la Zonmé


Comment faire entendre à ceux qui n'y étaient pas ce que furent ces heures passées à la Zonmé, ce dimanche 5 mai, de 16h à 23h, à l'invitation du collectif d'artistes les Don Quichotte de la Riviera ?

Il faudrait peut-être commencer par la fin. Ce moment où les quatre musiciens de Cara se lancèrent avec Beau Aime dans une mélopée lancinante célébrant les droits des enfants : Considérant que l'humanité se doit de donner à l'enfant le meilleur d'elle-même.... La musique tournait. Les mots tournaient. Violon, guitares, d'autres musiciens vinrent se joindre au groupe. Toute l'assemblée tournait, s'engouffrant dans ce rêve d'un monde propice aux enfants. A l'avenir. Jusqu'à ce que, à force de répétition, une sorte de transe musicale s'emparât de l'assemblée qui fit corps au seul motif de la cause des enfants.

Les Don Quichotte avaient intitulés l'événement "Sol mineur". Solidarité avec les mineurs. Et en particulier ceux, étrangers, exilés, qu'accompagne Tous citoyens !

Plusieurs d'entre eux étaient là accompagnés des personnes qui les hébergent. De nombreux bénévoles de l'association se mêlant à ceux qui étaient venus là pour fêter ces deux mots : enfant, solidarité.

C'est d'ailleurs avec les enfants présents, manière de donner le ton, que tout avait commencé, la clown Bidouille Gribouille attisant leur ingéniosité. Puis vinrent les mots contés par Muriel Revollon. Et les musiques qui s'enchainaient : Aurore ILLIEN, REZO.T, le groupe Un Giro Me Lu Vielhs, Kawalight, Beau Aime, Demba, Dina. Tout au long de la soirée, la fresque participe tendue dans l'entrée de la Zonmé se nourrissait de nouveaux traits, de nouvelles couleurs.

A un moment, Un Giro Me Lu Vielhs reprit la chanson autrefois interprétée par Mauris. Siu viu. Je suis vivant. Et chacun put comprendre pourquoi il était là. Etre vivant. Rester vivant. Malgré.

Au gré de la soirée les bénévoles de Tous citoyens ! purent présenter le travail de l'association. Les difficultés. Les défis. Les besoins. De nouveaux bénévoles proposèrent leur concours pour les temps à venir. A la fin de la soirée les Don Quichotte pouvait remettre à Tous citoyens ! la somme de 1200 € ce qui, pour une association qui n'a aucune subvention, représente beaucoup.

Merci aux Don Quichotte. Merci aux artistes. Merci à Edwige et Sylvia qui, avec le concours de Jérôme et Philippe, ont tout manigancé. Merci à la Zonmé qui a accueilli cette joie.

Si, comme nous le répétons, "aider c'est résister", il est des moments où cette aide et cette résistance se font par la musique partagée.

Restez vivants ! avait lancé Edwige Fourcou.

Nous y étions.





lundi 25 septembre 2023

Opération "fournitures scolaires" 2023 : 701 enfants aidés !


Opération "fournitures scolaires" 2023 : 701 enfants aidés !



Grâce à vos dons et à l'énergie des bénévoles, 701 enfants ont reçu cette année un kit de fournitures scolaires de base.

C'est une formidable chaîne de solidarité qui a permis que ces enfants aillent à l’école dans de meilleures conditions et avec du matériel pour apprendre.

Nous remercions l'ensemble des donatrices et donateurs et l'ensemble des bénévoles associatifs et des militant-es politiques qui se sont mobilisé-es pour aider ces enfants démunis. Nous remercions la FSGT 06 qui a mis à disposition ses locaux et a rendu possible cette belle opération.

L'augmentation du nombre d'écoliers aidés est, par contre, alarmante : 315 enfants aidés en 2021, 510 en 2022, 701 en 2023.

Comme le rappelle la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), que la France a ratifiée, le droit à l’éducation est un droit inconditionnel.

L'école publique française doit devenir réellement gratuite pour toutes et tous. L'allocation de rentrée scolaire devrait, ainsi, être accessible à tous les enfants inscrits à l'école, avec ou sans papiers.

Les inégalités sociales perdurent à l'intérieur de nos écoles. Nous invitons les maires des communes des Alpes-Maritimes à distribuer des fournitures scolaires aux enfants démunis, comme c'est déjà le cas dans plusieurs villes de France.


Solidairement,

ADN, Cent Pour Un 06, EELV Nice, la France Insoumise 06, Habitat et citoyenneté, RESF 06, Roya citoyenne et Tous citoyens