lundi 28 janvier 2019

Appel à solidarité : Gersjan en "sortie sèche" !

Bonjour,

Gersjan était placé en tant que mineur isolé mais s'est retrouvé à la rue à ses 18 ans. C'est ce que l'on appelle une "sortie sèche".

Il est apprenti coiffeur mais dort dans un squat, faute de logement.

Malgré cela, Gersjan parvient à suivre assidûment ses cours et à travailler consciencieusement.

Nous l'aidons pour débloquer son dossier administratif (domiciliation, ouverture d'un compte bancaire, inscription en Foyer de Jeunes Travailleurs, etc.).

Dans l'attente, nous recherchons pour lui un hébergement citoyen sur Nice centre afin de le sortir de ce squat.

Fraternellement,

Pour "Tous citoyens !"

David Nakache

06.62.26.67.35



mercredi 16 janvier 2019

Appel à solidarité : un abri pour Ani

Bonjour,

Ani est un jeune albanais qui était pris en charge en tant que mineur isolé étranger. En apprentissage, Ani apprend la coiffure au CFA de Carros et dans un salon de coiffure à Nice.

Arrivé à 18 ans, il sort du dispositif dédié aux mineurs mais, les Foyers de Jeunes Travailleurs étant saturés, il se retrouve sans hébergement le temps qu'une place se libère.

Nous recherchons donc un hébergement solidaire pour Ani pour quelques semaines, le temps qu'il trouve une place en foyer, afin que son intégration sociale et professionnelle ne soit pas mise à mal par un retour à la rue.

Fraternellement,

Pour "Tous citoyens !"

David Nakache

06.62.26.67.35


lundi 7 janvier 2019

"Mineurs isolés et demandeurs d'asile : la parole aux accueillants" et Assemblée Générale de "Tous citoyens !"

Bonjour,

Alors que la France et l'Union Européenne ferment ports et frontières, des citoyens solidaires, eux, ouvrent leur porte.

Ils s'appellent Fabienne, Luc, Juliette, Elie, Marie-Sophie, Hinde, Anne, Béatrice, Richard ou Valérie. La liste serait trop longue à citer ici, mais toutes et tous accueillent des mineurs isolés et/ou des demandeurs d'asile via notre association.

"Tous citoyens !" souhaite donner la parole à ces héros du quotidien, les "accueillants". Certains accompagnent des mineurs isolés dans les démarches administratives, au commissariat, dans l'obtention des actes de naissance ou la recherche de contrat d'apprentissage. D'autres accompagnent des adultes seuls ou des familles en préfecture ou pour l'inscription d'enfants à l'école ou la cantine, etc. Beaucoup hébergent et franchissent le pas d'accueillir chez eux. Tous participent à l'accueil des demandeurs d'asile et des mineurs isolés en France. Tous pallient aux carences des pouvoirs publics. Mais la France, ce n'est pas que l'administration et les "autorités compétentes", c'est chacun d'entre nous. Et les accueillants redonnent à la France le visage de l'entraide et la solidarité.

Nous avons donc le plaisir de vous inviter à un café-débat :

Mineurs isolés et demandeurs d'asile : la parole aux accueillants

Mardi 22 janvier à 18h

au Théâtre des Loges, 18 avenue Thiers à Nice

Ce débat sera suivi de l'Assemblée Générale de l'association "Tous citoyens !", ouverte à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent.

Nous profitons également de ce mail pour vous souhaiter une excellente (et solidaire) année 2019 !

Fraternellement,

L'équipe de "Tous citoyens !"

jeudi 3 janvier 2019

Quand le Samu Social 06 laisse à nouveau une mère isolée avec trois enfants à la rue

Communiqué de presse inter associatif : "Quand le Samu Social 06 laisse à nouveau une mère isolée avec trois enfants à la rue"

"Badria et ses trois enfants de 2, 4 et 9 ans ont dormi à la rue à Nice la nuit dernière. Demandeurs d’asile koweïtiens, ils ne sont pas jugés prioritaires pour être hébergés par le Samu social des Alpes-Maritimes car les enfants ont plus d’un an.
C’est la même réponse que le Samu Social nous a fait pour Salimata et ses trois enfants il y a deux jours jusqu’à ce qu’un article paraisse dans la presse et que, soudain, il était possible de payer un hôtel meublé pour elle et ses enfants.
Dans plusieurs départements, les enfants de moins de 3 ans sont jugés prioritaires alors que dans les Alpes-Maritimes ils ne le sont plus dès les un an passés. Ce qui veut dire que, dans les Hauts-de-Seine ou la Loire Atlantique, Badria et ses enfants seraient hébergés alors qu’à Nice ils sont à la rue.
Qui peut prétendre répondre à l’urgence sociale en laissant un enfant de deux ans dormir dehors en plein hiver ?
Pourquoi les critères de prise en charge au titre de l’urgence sociale ne sont-ils pas les mêmes partout en France ?
Pourquoi sont-ils plus restrictifs dans les Alpes-Maritimes qu’ailleurs ?
Nous demandons au Préfet des Alpes-Maritimes des explications claires sur ces critères de prise en charge.
Nous demandons que plus aucun enfant ne dorme à la rue et que des moyens matériels et humains suffisants soient enfin débloqués pour répondre réellement à l’urgence sociale dans les Alpes-Maritimes.
Et nous demandons, de toute urgence, un toit pour Badria et ses trois enfants.
Dans l’attente, et pour palier à nouveau aux carences des pouvoirs publics, les citoyens solidaires se relaient pour les nourrir et les héberger…"

Les associations "Cent pour Un", "Habitat et citoyenneté" et "Tous citoyens".